michelcarriere

Comme l’écrivait Montesquieu, là où il n’y a pas de séparation des pouvoirs il n’y a pas de Constitution.

La Constitution de la Vème République ne reconnaît que deux pouvoirs élus par le Peuple Français, le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif.

En effet son article 2 dispose : …Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple..

Notre Constitution ne reconnaît pas le concept de Pouvoir Judiciaire mais celui d’Autoritéé Judiciaire car les magistrats ne sont pas élus mais nommés.

La tradition républicaine et l’article 2 de la Constitution de la 5ème République permettent de déduire que si la souveraineté nationale appartient au peuple les juges rendent la justice au nom du Peuple Français, qui est le Mandant, et simples mandataires, il doivent rendre la justice en respectant la volonté du Peuple Français et de ses représentants élus.

Aujourd’hui on constate que depuis plus de 50 ans les magistrats ont progressivement étendus leurs pouvoirs, leurs compétences, leur irresponsabilité et leur arbitraire aussi bien par le Conseil d’État. Le Conseil Constitutionnel, la CEDH.

Parler d’un coup d’état judiciaire serait excessif mais parler d’une politisation influencée par la tactique d’une minorité de magistrats plus préoccupés de leurs intérêts personnels et catégoriels que de l’application d’une justice neutre et désintéressée,

Voilà pourquoi il faut rendre le pouvoir au Peuple.

Comment ?

Une piste de réflexion résiderait dans l’installation

1) du suffrage universel uninominal direct avec mandat impératif pour toute les fonctions représentatives et d’autorité de notre République, avec critères de compétences selon les nécessites prévues par la Constitution.

2) Cette disposition serait complétée par l’institution de référendums d’initiative strictement citoyenne de proposition et de révocation selon le principe de subsidiairité ascendante

3) et l’institution de grands jurys populaires devant lesquelles toute autorité devra rendre compte de ses décisions selon des conditions définies par une loi organique.