11 mars 2021

La question de la violence et de la délinquance des mineurs interroge tous les libéraux qui se réclament des principes philosophiques, politiques et économiques de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et des encyclopédistes.

Elle conduit à reconsidérer l’organisation de l’instruction dans notre pays et à examiner les conséquences de l’excuse de minorité en droit pénal. En matière d’instruction il me paraît indispensable de revenir à l’enseignement d’une morale laïque avec des limites infranchissables reposant sur le simple principe du « tu ne feras pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse » en insistant sur l’interdit « Tu ne tueras point ».

Sur le plan pénal, l’utilisation des mineurs de moins de 16 ans par les réseaux des délinquants et des trafiquants conduit à reconsidérer l’excuse de minorité et au lieu de la poser comme règle absolue pour les mineurs de moins 16 ans,pouvant être remise en cause pour les mineurs de 16 à 18 ans, en faire une excuse exceptionnelle, soumise à l’appréciation des magistrats, pouvant être évoquée par les avocats en dehors des crimes de sang et de violences aux personnes.