Gaspard Kœnig : « Il faut abolir l’élection présidentielle » https://www.lepoint.fr/tiny/1-2514451 #Débats via @LePoint
Vers une VI ème République
La constitution de la 5ème République a commencé à agoniser lors du départ du Général de Gaulle et est décédée lors de la première cohabitation.
Les constituants ont créé une chimère, en voulant croiser le système parlementaire avec le système présidentiel, chimère qui a muté en devenant un système donnant tous pouvoirs au président de la République 1962 avec son élection au suffrage universel. Cet excès de pouvoir présidentiel a été compensé par la loyauté et la fidélité à la République et au peuple français par le pratique des référendums.
Ce respect de la volonté du Peuple auquel appartient la Souveraineté Nationale a disparu avec son départ en 1969.
Dès lors je reste persuadé qu’il faut évoluer vers un régime présidentiel vrai, avec séparation intégrale des pouvoirs et élections des représentants des 3 pouvoirs présidentiels, législatifs et judiciaire.
Ce processus électif passera :
1) par l’élection du président de la République au suffrage universel direct et uninominal à 2 tous.
2) par l’élection au suffrage uninominal direct à deux tours pour la Chambre du Peuple (Assemblée Nationale) et des Régions dont les candidats seront choisis parmi les élus régionaux et communaux, associé à 1/6 ème de scrutin proportionnel à la plus forte moyenne.
3) le pouvoir judiciaire dont les candidats seront choisis parmi les personnes justifiant d’une formation en droit commune et réussie permettent d’exercer les fonctions judiciaires ( magistrats, avocats, greffiers et d’une expérience professionnelle).
Ce système électif sera valable pour tout le système judiciaire de la Cour Suprême au Tribunaux d’Instance. l’expérience exigée sera déterminée en rapport avec la fonction exercée, par exemple les magistrats d’appel devront avoir une expérience confirmée des tribunaux d’instance, de même pour la cour suprême qui sera compétente sur toute question de droit aussi bien constitutionnelle que civile , administrative ou pénale…
Ce système électif sera associé à une très grande décentralisation et indépendance des communes et régions, reposant sur le principe de subsidiarité ascendante et à la pratique du référendum d’initiative populaire législatif ou révocatoire.
Les traités internationaux devront impérativement être approuvés par référendum d’initiative exécutive.